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Excès de poids.   Conseillés : viandes maigres (cheval, veau), poissons, volailles, jambon, légumes verts, salades, yaourt, fromages maigres, fruits frais, pain, féculents. À surveiller : matières grasses, sel, sucre. Déconseillés : viande grasse (mouton, agneau, canard, oie...), charcuterie, friture, pâtisserie, fromages gras, lait entier, boissons alcoolisées ou sucrées, alimentation de type fast-food. D'après le Dr Gérard Apfeldorfer, Pt du Groupe de réflexion sur l'obésité et le surpoids (GROS), on prend du poids parce que les apports énergétiques (calories) excèdent les dépenses. Manger moins, moins gras ou moins sucré suffirait donc comme principal régime. Mais cette approche ne prend pas en compte la chaîne des processus à l'œuvre dans l'organisme. Manger moins modifie le métabolisme, c.-à-d. les processus de transformation de matière et d'énergie à l'œuvre dans l'organisme. Les dépenses postprandiales (énergie nécessaire à la digestion) et celles liées à l'entretien des fonctions vitales et à la régulation de la température du corps diminuent. Les régimes entraînent une perte de masse musculaire, dite maigre (environ 25 % de la perte totale), qui contribue encore à minimiser les dépenses d'énergie. Le corps marche alors au ralenti, ayant moins besoin de puiser dans ses réserves. Aussi maigrit-on de moins en moins vite à mesure que se prolonge le régime. A l'arrêt du régime, l'organisme reçoit soudain trop de calories par rapport au « mode économique » qui est désormais le sien. Il va stocker ce qu'il ne peut dépenser. Et l'on regrossit. Il est essentiel de préserver 3 repas structurés par jour. Sauter des repas favorise le grignotage et l'obésité.

D'après une étude menée à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu (Paris), les sujets présentant une obésité massive sont ceux qui ont suivi le plus de régimes, les ont commencés le plus tôt, et ont perdu le plus de poids. D'où la dangerosité des régimes restrictifs et en particulier des diètes protéinées. Obèses : enfants de 5 à 12 ans 16 % (3 % en 1965). Causes principales : mauvaises habitudes alimentaires et manque d'activité physique. L'Afssa déconseille la collation du matin à l'école, à l'origine d'un excès calorique.

L'OMS recommande de : choisir des aliments ayant subi un traitement assurant leur innocuité (pasteurisation, stérilisation ou appertisation, rayons ionisants...). De nombreux aliments crus (volaille, viande, lait non pasteurisé) peuvent être contaminés par une flore microbienne naturelle importante. Toutes les parties de l'aliment doivent être cuites au moins à 70 oC. Viande, volaille et poisson à décongeler avant cuisson. Les consommer rapidement après leur cuisson. Dans les aliments cuits qui refroidissent à la température ambiante, les microbes prolifèrent. Cuits, les conserver avec soin. A haute température (plus de 63 oC) ou à basse température (au plus 4 oC). Au centre d'un réfrigérateur trop rempli, les aliments chauds ne refroidissent pas assez rapidement et les microbes peuvent vite atteindre des niveaux dangereux. Bien les réchauffer au moins à 70 oC en tous leurs points. Éviter tout contact entre aliments crus et cuits (par exemple, pour découper un poulet rôti, ne pas utiliser sans les avoir lavés la planche et le couteau ayant servi à le préparer). Les conserver dans des récipients hermétiquement fermés.


VÉGÉTARIENS ET VÉGÉTALIENS

Végétariens.   Ne consomment aucune chair animale (viande, poisson, charcuterie, crustacés, fruits de mer) mais acceptent œufs et produits laitiers, évitent sous-produits venant de l'abattage (gélatine, présure etc.). Raisons : diététiques : les risques de maladies cardio-vasculaires et de certains cancers sont diminués chez les végétariens, ainsi que la mortalité générale ; philosophiques ou éthiques : respect de la vie animale et non-violence (Gandhi, Tolstoï, Lanza del Vasto, Albert Schweitzer) ; refus du meurtre animal ou de sa maltraitance ; économiques ou écologiques : consacrées à la culture des céréales, légumineuses, légumes, etc., les terres d'élevage pourraient nourrir proportionnellement plus d'êtres humains ; il faut 100 000 l d'eau pour produire 1 kg de viande de bœuf et 2 000 pour 1 kg de soja. Régimes : associés à diverses écoles : hygiénisme, harmonisme, macrobiotique etc. Repas type : crudités variées, légumineuses, légumes ou plats cuisinés, céréales, fromages, fruits, produits souvent complets et naturels.

Végétaliens.   Rejettent viande, poisson et tous sous-produits animaux (lait, laitages, œufs, miel). Régime demandant une plus grande variété alimentaire (fruits secs, graines, soja, etc.) et un supplément en vitamine B12 pour les femmes enceintes et allaitantes.

ÉCOLES PARTICULIÈRES

Formule 60/20/20 Vie et Action.   En poids : 60 % de légumes et fruits crus et cuits, 20 % de protides (notamment fruits oléagineux, œufs et fromages), 20 % de glucides (sucres et amidons), les lipides étant contenus dans les aliments eux-mêmes.

Céréaliens   ou

macrobiotes (régime de longue vie, du grec makros, grand, et bios, vie).  Consomment beaucoup de céréales, des légumineuses, peu de légumes, presque pas de fruits (excepté fruits secs) [école Ohsawa, théorie du yin et du yang, équilibre entre énergies positive et négative, entre substances basiques et acides]. Régime contesté.

Crudivoristes.   Se nourrissent d'aliments crus assimilables : fruits, légumes verts, fromages, œufs. Nombreuses contre-indications. Instinctothérapie : aliments originels, purement crus, pris selon l'appétit.

Frugivores.   Vivent uniquement de fruits. Ce régime ne peut être que transitoire.

Estimations du nombre de végétariens en 2003 : 800 millions dans le monde, Inde 15 à 20 % de la population ; G.-B. 9 ; USA 4 ; France 1 à 2.


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